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Bordel et choses diverses (mais intéressantes)
5 mai 2007

Les phobies

L’autre jour, j’ai été amenée à faire une petite recherche sur les phobies pour des besoins épistolaires… Je suis restée sur le cul en voyant la liste énoooorme de phobies recensées, et surtout sur les phobies rencontrées, qui sont parfois pour le moins… hum comment dire… insolites.

Moi, je fais dans le classique, j’ai une peur viscérale des n’araignées. Rien que d’en voir une, même toutearaign_e pitiiiite, ça me fout la chair de poule, limite la gerbe. Alors je vous parles pas des vertes poilues. Voilà, rien que d’en parler j’ai l’impression d’en avoir plein qui grouillent sur moi…

Enfin je dirais que c’est plus un dégoût profond qu’une réelle peur. Je sais pas trop, en fait, mais je crois que c’est la bonne définition d’une phobie : irraisonnée. En effet, il faut que ça soit irraisonné pour avoir peur par exemple des nains de jardin à brouette (nanopabulophobie, celle-là elle m’a vraiment laissée perplexe, pour ne pas dire pétée de rire sous mon bureau), d’avoir envie d’uriner (urinophobie), ou même la peur du nombre 666 (attendez je vais réussir à l’écrire celui-là… hexakosioihexekontahexaphobie, pfouuu… Qui est l’imbécile qui a décrété qu’anticonstitutionnellement était le mot le plus long de la langue française, hein ??). Un site entier est même consacré à l’émétophobie, ou peur de vomir (vous y trouverez également une liste de plus de 500 phobies recensées…).

On peut trouver toutes sortes de tentatives d’explication aux phobies, à leurs causes et à leurs conséquences. En gros, les phobies seraient une forme pathologique de l’anxiété qui pousserait le phobique à s’éloigner instinctivement de l’objet « dangereux ». Une sorte de réflexe de survie un peu déréglé, quoi. Mais tous les phobiques seront d’accord pour dire que ce réflexe à la con gâche plus la vie qu’il ne la sauve… Ça dépend de l’objet de la peur (genre avoir peur des étiquettes de boites de camembert (pittaciocapsulacaseusnormandiphobie, j’ai fait copier-coller cette fois, m’en voudrez pas hein), ça doit pas être trop handicapant… quoique moi ça me ferait un peu chier, en fait) mais dans la globalité les phobies sont tout de même liées à des situations que l’on peut rencontrer tous les jours. Je pense aux plus répandues, telles que la claustrophobie ou l’agoraphobie, sachant que de nos jours il est difficile d’échapper à l’ascenseur ou au métro fermé, au supermarché ou métro bondé. Il m’arrive d’avoir peur des gens, aussi, surtout quand il y en a beaucoup. Ça n’arrive pas tout le temps, mais parfois, quand je me retrouve dans un bain de foule, ou même un centre commercial juste un peu trop rempli, voire même simplement dans la rue, ça me prend comme ça, une envie de me mettre à courir comme une dératée et d’aller me cacher sous mon lit. Et je peux donc dire d’expérience que de telles situations peuvent vraiment pourrir la vie, parce que non seulement sur le coup on se sent atrocement mal, mais pour s’en remettre ça prend pas trois secondes… Alors sachant que ma phobie peut être qualifiée de légère, j’ose même pas imaginer l’état des agoraphobes sévères.

Pour ce qui est des causes, personnellement je ne pense pas qu’on puisse faire de généralisations là-dessus. Certains voient dans les phobies l’expression de traumatismes survenus dans l’enfance, ou même à l’âge adulte. De mon côté je n’ai jamais eu de problème particulier avec les araignées (vous remarquerez que je ne parle pas du cas de la peur de mes semblables hein ^^), et pour reprendre l’exemple des étiquettes de camembert, je vois mal un bout de papier sauter à la gorge d’une personne trop gourmande. Quoiqu’en y réfléchissant bien, le traumatisme pourrait venir de la mention du pourcentage de matière grasse… Mais ça, ça mériterait un article entier…

Pour conclure, je dirais que cette petite recherche qui à l’origine ne devit pas mener à grand-chose m’a fait réfléchir sur un truc : l’être humain est un gros peureux angoissé. Les hommes préhistoriques souffraient-ils de telles phobies (excepté celles, justifiées, de pas trouver de bouffe pour le lendemain ou de se faire empaler par un mammouth) ? Dommage que mes cours de paléo ne m’aient pas éclairée sur ce sujet. Mais si je devais émettre une hypothèse là-dessus, je dirais qu’ils étaient bien moins angoissés que nous et qu’ils ne se formalisaient pas d’un rien. Mais ils n’avaient pas la chance de vivre dans une société obsédée par la sécurité et surtout, par le lendemain.

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Commentaires
A
moi c'est les choses jaunes et noires qui volent (on peut appeler ça des abeilles, des guèpes, des bourdons...) qui me tétanisent et me terrorisent ! Je verdis, crie et remue dans tous les sens jusqu'à ce que la chose passe son chemin !<br /> Horrible !
S
dans la globalité j'aime pas trop les trucs qui grouillent non plus... mais ça ne me tétanise plus (du moins plus les vers de terre, après pour le reste faut voir)<br /> d'ailleurs ça a toujours fait halluciner ma mère quand j'étais petite de me voir péter un câble devant les vers de terre et les fourmis alors qu'à côté de ça j'allais emmerder ses taureaux et leur envoyer des coups de botte dans les naseaux (suicidaire, môâ??)<br /> mais au moins, comme tu dis, je suis sûre que les grosses bêtes n'ont pas assez de place pour me rentrer dans le nez quand je dors...
P
Moi j'en cumule deux, mais des mignones: l'agoraphobie légère (bienvenue au club), ce qui dans mon boulot, est TROP maitrisable (genre dans la periode de Noël, miam miam), et une phobie dont je ne connais pas le nom, mais surement c'est un truc super compliqué, j'ai la flippe de tout ce qui rampe, qui grouille et qui est petit (asticots, larves, vers...). c'est ingérable, dès que j'en vois ça me gratte PARTOUT, je suis tétanisée (donc je peux pas me gratter, trop pratique), j'ai l'impression qu'ils vont rentrer dans moi, pouah...<br /> Sinon, ça va ^^!
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